Bashung est parti cette après-midi à 61 ans. C’était attendu mais c’est un jour terriblement triste. Il était apparu mal en point aux dernières victoires de la musique au début du mois. Il y avait trouvé l’énergie de chanter Résident de la République et de souffler dans son harmonica. C’est un artiste immense qui nous a quitté aujourd’hui, poète espiègle, troubadour solitaire, rocker jusqu’au fond de l’âme, ses compositions parfois étranges nous accompagnent depuis 30 ans. Instillant son inspiration dans notre vie de tous les jours, déclinant ses notes sur la bande-son d’une génération, il a montré que l’exigence, la hauteur, l’originalité, la pureté, sont encore des valeurs dans notre civilisation-zapping. Merci pour ça, ce ne fut pas vain.
Il reste une œuvre d’une immense grandeur, le souvenir de tournées exceptionnelles : celle des Grands Espaces, pleine de rêves nomades ; celle de Bleu Pétrole, imprégnée d’une beauté poignante ; et toutes les autres ; il reste le souvenir d’un Homme qui a su parler aux siens !
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