MM. Sarkozy et Chirac assistent aux obsèques du président gabonais Omar Bongo (1935-2009). Le premier est copieusement sifflé lorsqu’il arrive au palais présidentiel pour se recueillir sur la dépouille du défunt par de jeunes excités du parti au pouvoir qui lui reprochent d’avoir accéléré sa mort en ne bloquant pas l’instruction judiciaire en cours en France sur les biens mal acquis des dirigeants africains (hôtels particuliers dans le VIIème arrondissement, Mercédès et autres babioles). Il est peu probable que ce genre de tracas n’ait jamais causé la moindre insomnie à Bongo ni à ses pairs, encore moins précipité sa fin.