Pauvre Italie

L’Italie continue à vivre à l’ombre des perversions sexuelles et des clowneries de son premier ministre Berlusconi. C’est assez incroyable le niveau de bassesse et de vulgarité que cet homme inspire. A la tête d’un gouvernement de notre vieille Europe il s’affiche avec des prostituées mineures dans des soirées fines organisées chez lui, et s’en glorifie. On n’ose pas imaginer le cynisme qui doit l’animer lorsqu’il gère les affaires de l’Etat.

Comment l’Italie pétrie de culture et d’Histoire peut-elle s’affubler d’un tel mauvais garçon comme dirigeant ? Et comment peut-il être réélu avec autant de régularité depuis des années. On a pour habitude ici de dire que l’on a les dirigeants que l’on mérite, et là, au pays de Casanova, on ne saurait mieux dire. Berlusconi ferait passer Sarkozy pour un garçon cultivé et bien élevé mais le peuple italien ne semble pas choqué par ses comportements et vantardises, et la cote de popularité reste au firmament. De blagues sexistes en nominations de pinups à des postes politiques, en passant par les télévisions trash propriété de l’impétrant, l’Italie poursuit sa route vers le néant. La décadence de nos anciennes puissances continentales ne connaît plus de limite… Jusqu’où irons-nous ?