Galouzeau de Villepin se précipite chez le juge pour baver sur l’affaire des ventes d’armes au Pakistan. A l’époque des faits il était secrétaire général de la présidence de la République. Très bien, il va sans doute faire avancer la justice avec toute l’objectivité qu’on lui connaît, mais que n’a-t-il déjà dit ce qu’il savait depuis 1995 sur ces illégalités soupçonnées d’avoir été commises dans le cadre de ventes d’armes par l’Etat français ? Il a fallu attendre 10 morts, la perspicacité de juges d’instruction et la voracité de la presse, pour que les acteurs de l’époque se souviennent soudainement 15 ans après des détails de l’affaire. Cela vaut pour Galouzeau comme pour les autres d’ailleurs !
Ce n’est pas bien. Si des actes illégaux ont été commis, que la Justice passe.