Et voilà : en réponse à l’ultimatum du président français Sarkozy, son alter-ego ivoirien Gbagbo demande le départ des troupes françaises et de l’ONU et son ministre de la Jeunesse M. Blé-Goudé appelle à la révolte des jeunes patriotes.
Une partie des Français qui avaient été évacués de Côte d’Ivoire après les très violents affrontements entre l’armée française, sous mandat de l’ONU, qui avaient déclenché des agressions diverses des jeunes patriotes contre des Français, sont revenus dans ce pays ensuite. Il est à craindre qu’ils doivent une nouvelle fois refaire leurs valises sous peu.
Il faudrait aussi qu’ils se posent une nouvelle fois la question du sens de leur présence dans ce pays, leur « risque vital » est engagé par les temps qui courent. Certes certains d’entre eux y ont accumulé toute leur vie, économique et affective, mais à trop insister ils risquent de l’y perdre. Et puis le nombre de militaires français a considérablement diminué et il vaut mieux ne pas trop parier sur la combattivité des bataillons de forces multinationales de l’ONU en cas de coup dur.
Le chroniqueur se souvient lorsque perdu au milieu de la brousse centrafricaine en 1996/97 il a vu les troupes françaises se retirer et remettre les clés de leurs bases aux forces locales, avoir été moyennement rassuré…
Le tribunal pénal international commence à rappeler que Gbagbo et les siens pourront y être inculpés en cas de dérapages violents. Sera-ce suffisant pour effrayer les usurpateurs ? C’est peu probable, ce qui se passera demain est un autre jour.