Guerres civiles à droite

Impayable : les deux mousquetaires de l’UMP qui s’étaient entre-déchirés lors de l’élection à la présidence de ce parti sur fond de fraude, de copinage et de coteries, qui s’étaient finalement entendus pour refaire l’élection en fin d’année, eh bien ces deux cow-boys viennent de se ré-entendre pour finalement demander par vote aux militants s’ils veulent relancer l’élection de la présidence ! C’est pour le moins fumeux, sinon incompréhensible pour l’électeur moyen.

Pendant ce temps l’élection primaire de l’UMP pour la désignation du candidat à la mairie de Paris démarre à peine pour trois jours que l’un des candidats inconnus (M. Bournazel) fait le siège des plateaux média pour réclamer l’arrêt du scrutin sur internet qui serait entaché par des fraudes.

C’est une manie, c’est surtout le bal des égos surdimensionnés qui s’imaginent indispensables et irremplaçables, seuls en mesure de sauver le monde. Tout ceci n’est pas raisonnable et plutôt ridicule. La démocratie participative est devenue un must en termes d’inefficacité politique. En fait, elle est censée suppléer l’incapacité des chefs à trancher et à s’imposer, elle est destinée à remplacer l’absence d’autorité, mais jusqu’ici cela ne marche pas fort, en tout cas à droite.