Les chiffres du chômage de septembre croissent de 60 000 individus après avoir baissé de 50 000 en août. On sait qu’en août cette baisse inattendue était aussi le fait d’un bug qui avait bloqué les SMS de rappel adressés aux chômeurs pour leur annoncer la fin de leurs droits et leur conseiller de se réinscrire. Bien.
En principe compte tenu de cet évènement, n’importe quel gamin ayant son certificat d’études aurait compris que les chiffres du mois d’août et de septembre étaient faussés, pris individuellement et qu’il convenait simplement de faire la moyenne des deux mois pour avoir une idée de la réalité, soit +60 000 – 50 000 = 10 000 divisé par deux, faisant ainsi une croissance de 5 000 par mois. Je pense même qu’en primaire on doit être capable de comprendre cette petite opération mathématique et qu’il n’est sans doute pas nécessaire d’avoir atteint le certificat d’études pour maîtriser la complexité de cet algorithme…
Hélas, hélas, nos élus brillamment diplômés n’en sont pas là. Alors en voulant commenter ces chiffres ils ont dit des conneries en août, en redisent en septembre. Si l’on pouvait faire la moyenne des conneries assénées par les politiques capables de dire tout et son contraire, on pourrait avoir un résultat reposant !