Sortie : 1962, Chez : Le Livre de Poche 30321. La suite (1 200 pages supplémentaires) de « Pour une juste cause » où l’on suit les pérégrinations de la famille Chapochnikov des ruines de Stalingrad en 1942 à Moscou, les aventures du commissaire politique aux armées Krymov, des champs de bataille aux cellules de la Loubianka, où l’on confronte les tireurs d’élite allemands et russes qui errent comme des loups dans Stalingrad dévastée, où l’on voit l’essence des partis totalitaires (nazi et communiste-staliniste) continuer à répandre leur venin même au cœur de l’enfer…
Grossmann développe ici une analogie entre les totalitaismes acteurs morbides de cette deuxième guerre mondiale qui lui valut bien des critiques et l’interdiction de son livre en URSS. C’est sans doute seule la mort de Staline en 1953 qui l’a sauvé du goulag pour crime de lèse-majesté.
Cette suite de deux romans est une œuvre majeur pour comprendre le Xxème siècle, une véritable épopée vécue par Grossmann qui était alors correspondant de guerre au plus près des combats.
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