Jérôme Kerviel, trader fraudeur et médiatique, qui avait pris des positions de marché de plus de 50 milliards d’euros au nom de sa banque et fait perdre ainsi à celle-ci environ 5 milliards d’euros lorsque le pot aux roses avait été découvert et qu’il avait fallu déboucler ces risques démesurés, ce charmant garçon donc, remporte une victoire judiciaire au tribunal des Prud’hommes où son licenciement est annulé. Partie à de nombreuses autres procédures judiciaires pénales et civiles, M. Kerviel a reconnu avoir manipulé les systèmes informatiques de son employeur pour cacher son forfait et développé un système de défense permanent consistant à reconnaître qu’il avait outrepassé ses pouvoirs et saisi de fausses écritures comptables mais que ses responsables hiérarchiques étaient informés de la situation.
Qu’il soit licencié à l’issue de ce méfait ne semble quand même pas indécent ! Las, le tribunal annule le licenciement pour « absence de cause réelle ou sérieuse » et fait mention de « conditions vexatoires ». La banque devrait faire appel. Peut-être y-a-t-il effectivement lieu de réformer le code du travail…
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