Le chef de Les Républicains, Laurent Wauquiez, se fait enregistrer alors qu’il dit du mal avec condescendance de tout le monde politique qui l’entoure. Bien entendu ses paroles sont publiées et le microcosme parisiano-médiatique s’agite. En fait il n’y a rien là de bien nouveau dans le Café du commerce franchouillard de la politicaille de bas étage animé par des personnages de cet acabit. Tout ça n’a guère d’importance et ne fait que confirmer que ces forbans qui grenouillent dans les partis politiques feraient bien mieux de bosser leurs dossiers plutôt que de parader sur les plateaux.
Entre autres amabilités à l’encontre de ses congénères, il revient sur les causes de la défaite de Fillon et accuse Emmanuel Macron, alors candidat à l’élection présidentielle, d’avoir entretenu une « entreprise de démolition » contre lui. C’est plutôt cocasse car Fillon lui-même à l’époque accusait sur les plateaux télévisés le président Hollande d’avoir monté un « cabinet noir » pour l’abattre. Nous sommes un an plus tard et l’opposition conservatrice n’arrive pas à tourner la page de la défaite, refuse même d’envisager sa responsabilité dans cette situation et, encore plus désopilant, ne s’est pas remise au boulot pour espérer pouvoir assurer une alternative possible, peut-être un jour.