Les polémistes de journaux télévisés, journalistes ou juste pleureuses non-titulaires de carte de presse, continuent à se lamenter sur « l’échec dramatique de la politique de tests du coronavirus », tests pour lesquels il faudrait attendre des heures pour les pratiquer et dont le résultat prendrait sept jours à parvenir aux testés ce qui « ne servirait à rien ».
Le témoin objectif avec un minimum de sens de l’observation voit que les files d’attente devant les laboratoires, quand il y en a, ne durent pas « des heures ». Un simple questionnement autour de soi permet de confirmer que la plupart des résultats arrivent chez les testés en moins de 48 heures. Certes il doit encore arriver que certaines analyses durent plus longtemps mais on dirait que la durée moyenne se situe dans les 48 heures et non 7 jours.
A quoi sert ce permanent bal des pleureuses qui pollue le paysage médiatique ? Après le psychodrame des masques, des lits de réanimation et de l’hydroxychloroquine, ce sont maintenant les tests qui tiennent la corde. La corporation des plateaux télévisés s’ingénue à tout critiquer, à tout contester, à tout réduire, à ne jamais rien reconnaître de positif. Le « y-a qu’à… / faut qu’on… » est érigé en mode de pensée sur les plateaux médiatiques.
Rappelons une nouvelle fois que la corporation des titulaires de cartes de presse donneurs de leçons bénéficie d’une niche fiscale sous forme d’un abattement forfaitaire sur leurs revenus imposables pour « frais d’emploi ». Ces subventions financées par les contribuables devraient, à tout le moins, générer un comportement responsable des journaux et journalistes qui en sont les bénéficiaires. Ils sont ainsi reconnus un peu comme service public, qualification qui devrait être un gage de qualité et non de beaufitude.
Une solution serait peut-être de résilier cette niche fiscale imméritée et d’en allouer le produit à l’amélioration des laboratoires biologiques. Ce serait sans doute ainsi une bien meilleure utilisation des fonds publics.