Jeux Olympiques : Paris essaye de limiter le racket

On apprend que l’organisation des jeux olympiques de Paris 2024 serait en train de chercher à réaliser 400 MEUR d’économies sur un budget initial de 3 800 MEUR soit un peu plus de 10%. Cet objectif est dû à l’incertitude générale qui règne sur nos économies compte tenu de la crise sanitaire actuelle. Les budgets de ce type de festivités sont généralement dépassés et, au minimum, multiplié par deux. Les 10% seront ainsi facilement ramenés à 5. Ce sont des sites qui devaient être construits pour l’occasion auxquels on renoncerait. Après tout il y a assez de piscines et de stade disponibles en région parisienne sans avoir besoin d’en construire de neufs pour faire parader des musculeux. Le département de la Seine-Saint-Denis où devaient être érigées ces constructions inutiles déjà se plaignent et réclament des compensations.

L’idéal serait bien sûr une annulation totale de cette manifestation objet d’une gabegie financière considérable et l’octroi d’exonérations fiscales indécentes au Comité international olympique (CIO), organisation mafieuse basée en Suisse, plus connue par les détournements de fonds dont elle se rend régulièrement coupable que par les records sportifs des athlètes qu’elle chapeaute.

Une solution alternative serait peut-être de mettre fin aux exonérations fiscales exigées par le CIO, et octroyées en l’occurrence par la République française dans sa Loi de Finances, comme le stipule le contrat en son article 22.3 rappelé ci-dessous.

Tout versement et autres contributions de la part du CIO, d’Entités contrôlées par le CIO et/ou du Chronométreur officiel au COJO seront totalement affectés à la planification, à l’organisation, au financement et à la tenue des Jeux, et les revenus de ces parties en lien avec les Jeux seront pleinement alloués au développement du Mouvement olympique et à la promotion du sport conformément à la Charte olympique. Pour cela, le CIO, toute Entité contrôlée par le CIO et/ou le Chronométreur officiel ne seront pas sujets à ou redevables dans le Pays hôte d’impôts directs ou indirects sur les versements en leur faveur effectués par le COJO au titre de revenus générés en relation avec les Jeux, ni sur les versements effectués par ces parties au COJO (notamment, pour plus de clarté, les versements effectués en contrepartie des services fournis par le COJO ou par son intermédiaire).

Contrat ville hôte – Principes – Jeux de la XXXIIIe Olympiade en 2024

Lire aussi : Escroquerie nationale en cours

Tokyo qui était la ville organisatrice des JO à l’été 2020 a été contrainte de les reporter en 2021 pour cause de coronavirus et cherche également à baisser ses dépenses. Une annulation pure et simple est toujours possible, et souhaitable, comme pour Paris d’ailleurs. De l’eau va encore couler sous les ponts et les centaines de milliers de morts supplémentaires qui ne manqueront pas d’arriver d’ici la du fait de la pandémie en cours, feront peut-être apparaître à la face du monde l’inanité de telles dépenses pour le sport et non les systèmes de santé…