Les commentateurs avisés de plateaux télévisés considèrent comme certain que l’actuel président de la République va se présenter aux suffrages électoraux pour un second mandat de cinq ans. Aucun ne semble envisager une hypothèse où le président déciderait d’aller « planter ses choux ailleurs ». Ils ont peut-être tort.
On ne peut pas en effet complètement exclure que fatigué par cinq années de critique permanente l’accusant de tout et son contraire, usé par la contestation populaire endémique érigée en mode de fonctionnement, déprimé par l’incroyable résistance au changement des « gaulois réfractaires », il ne préfère finalement partir se recaser dans une banque ou une fondation histoire de se retrouver dans un environnement plus carré, plus opérationnel, plus productif, plus valorisant.
Il est jeune et a la vie devant lui. Il aura fait son possible, ceux qui ne cessent de l’abominer quoi qu’il fasse ou ne décide se feront un plaisir de le remplacer et de montrer combien leurs solutions sont meilleures que les siennes. « Les Français sont des veaux » aurait dit MonGénéral, eh bien qu’ils aient les dirigeants qu’ils méritent !