Des toilettes « non genrées »

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En Amérique du nord, sous-continent à la pointe des concepts « woke » et de « déconstruction », les toilettes « non genrées » font florès et le principe commence à diffuser en Europe. Evidemment le citoyen lambda se demande ce qui peut bien se cacher derrière ce concept de « toilettes non genrées » ? S’agit-il d’un troisième local en plus des toilettes « hommes » et « femmes » ? S’agit-il de réceptacles particuliers pour les besoins des personnes « non genrées » ?

A priori non, il s’agirait simplement, par l’affichage du sigle ci-dessus, d’autoriser les personnes « transgenres » ou « non binaires » à se rendre dans les toilettes « femmes » même si elles ont une apparence d’hommes, et vice-versa. On ne sait pas bien comment on identifiera une personne « transgenre » ayant l’apparence d’un homme mais se rendant dans les toilettes des « femmes », d’un pervers-pépère venu pour mater, mais qu’importe, on présuppose la bonne foi des « non binaires » et des « transgenres ».

Une nouvelle fois, une minorité activiste impose des changements de comportement à la majorité qui regarde, éberluée, l’invasion de ces concepts « de genre » en Occident. Mais cette majorité reste globalement inerte face à l’activisme des tenants du « wokisme » et autres billevesées du même ordre. Le risque existe que ces principes étonnants viennent bouleverser nos sociétés mais il parait plus probable qu’ils tomberont dans l’oubli et réintègreront les laboratoires de recherche en sciences sociales desquels ils n’auraient jamais dû sortir.

La bonne nouvelle est que nos pays occidentaux ne se portent pas si mal que ça s’ils ont les moyens de consacrer des ressources financières et humaines à « réfléchir » sur pareils sujets !

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