La cour de justice de la République (CJR), juridiction d’exception chargée de juger les crimes et délits de membres du gouvernement a examiné puis rejeté près de 20 000 plaintes (oui, vous avez bien lu : VINGT MILLE) prérédigées par un avocat antivaccin (Fabrice Di Vizio) à l’encontre du premier ministre et de diverses de ses ministres pour « délit d’abstention de combattre un sinistre », « délit d’extorsion », « délit de publicité mensongère », « délit de non-respect des obligations ».
Cet avocat, spécialistes des questions de santé, habitué des plateaux télévisés défendant des positions « antivax » et en faveur du professeur Raoult, commercialisait ses plaintes prérédigées. Il en aurait vendu 20 000. L’ordre des avocats a ouvert une enquête sur ses pratiques professionnelles. Il y aura éventuellement des sanctions à son encontre.
Cet avocat fait partie de cette catégorie de personnes se levant tous les matins pour se demander : « mais qui je vais bien pouvoir emmerder ce matin ? » Au-delà des comptes qu’il aura éventuellement à rendre à son ordre professionnel, il faudrait créer dans le droit français un délit de « foutage de gueule » qui permette de pénaliser ces citoyens qui utilisent les moyens de la démocratie pour en saper les bases. La CJR a passé plusieurs mois à étudier ces plaintes pour pouvoir décider de les rejeter, du temps a été perdu, des salaires des fonctionnaires chargés de travailler sur ces 20 000 plaintes ont été versés… bref, les contribuables ont payé de leurs poches pour ces billevesées. C’est une perte d’argent, de temps, de crédibilité et l’avocat félon continue à pérorer sur les plateaux télévisés sans assumer le moins du monde sa responsabilité. Il faudrait à tout le moins lui faire financer tout ou partie de cette gabegie déclenchée par son action pour qu’il assume les conséquences de ses actes !
Une telle mesure est évidemment difficile à mettre en œuvre et c’est l’honneur de la démocratie de tolérer les dérives d’une minorité pour Une telle mesure est évidemment difficile à mettre en œuvre et c’est l’honneur de la démocratie de tolérer les dérives d’une minorité pour assurer la liberté de la majorité. Mais, hélas, c’est peut-être aussi le chemin qui la mènera à sa perte !