Pulsion de vie d’un virus tueur

La pandémie de Covid-19 apparut il y a deux ans maintenant début 2020 a fait plonger la planète dans l’incertitude, provoqué plusieurs millions de morts et gravement atteints plusieurs autres millions de malades. Les citoyens qui s’intéressent malgré eux à la virologie découvrent avec effarement la pulsion de vie de ce coronavirus qui, semble-t-il comme n’importe quel autre virus, évolue au fur et à mesure où les organismes humains dans lesquels ils s’insinuent développent naturellement, ou via le vaccin, les barrières pour se défendre.

De nouveaux variants apparaissent régulièrement, soit plus nocifs, soit plus contagieux, soit les deux. Et l’on se demande comment un micro-organisme tel qu’un virus peut-il développer un comportement qui lui permet de muter pour contrer les défenses déployées contre lui ? On présuppose qu’il est nécessaire d’avoir quelques neurones pour être capable de s’adapter ainsi à l’ennemi mais c’est une erreur puisque même un agent infectieux microscopique peut le faire et vaincre son ennemi, c’est-à-dire nous les récepteurs.

La science dépense des milliards d’euros pour financer des milliers de chercheurs qui déploient des trésors d’ingéniosité pour trouver la parade à ce virus qui jusqu’ici semble bien plus efficace que les humains dans sa pulsion de vie pour tuer. Voilà qui ouvre des abymes de réflexion…