On croyait avoir touché le fond avec les comportements des supporters du fouteballe qui envahissent les pelouses de stades, balancent des bouteilles sur les joueurs, inondent les réseaux dits « sociaux » de messages consternants, se battent entre eux ou contre les forces de l’ordre… mais nous avons désormais les citoyens qui contestent la politique sanitaire menée actuellement contre la Covid-19 dont les actions relèguent celles de leurs collègues actifs dans les stades loin derrière eux !
Ces délicats personnages ont récemment tagués « ANTI-PASS » sur le monument du Mont Valérien, en marquant bien les deux « S » finaux façon nazie :
Pour les plus jeunes, rappelons que le Mont Valérien est une forteresse militaire près de Paris à Suresnes, haut lieu de la mémoire française, qui a été utilisée par l’occupant allemand durant la seconde guerre mondiale pour y fusiller des résistants. A la libération, le Général de Gaulle décida d’y faire ériger le mémorial de la France combattante. Dix-sept combattants représentatifs de la résistance y sont enterrés. On mesure ainsi la subtilité des grapheurs à y inscrire leurs insanités en caractères nazis… Les « anti-passe » sévissent par ailleurs en dévastant des permanences électorales et les domiciles privés d’élus votant pour la politique sanitaire du gouvernement ou en les menaçant de mort sur les réseaux dits « sociaux ».
C’est une régression inquiétante de l’intelligence, un effondrement moral. Comment pourrait-il en être autrement dans un Etat qui préfère utiliser les impôts de ses contribuables pour organiser des jeux olympiques plutôt que de financer sa recherche fondamentale laissée à la générosité des citoyens participant au téléthon, une République qui octroie des légions d’honneur à des fouteballeurs, des affairistes ou des satrapes de circonstance, une nation où le compte Twitter de Cyril Hanouna a près de 6 millions d’abonnés, celui de Nabilla 3 millions… C’est tout le symbole d’une décadence librement consentie par une population en voie d’abrutissement général. Peut-être l’aboutissement final de toute démocratie…