A l’occasion de la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques PARIS-2024 ce 26 juillet, les Français ont vu défiler leurs impôts sur la Seine malgré la pluie battante qui ne semble pas avoir freiné l’ardeur des acteurs de ce show ni de leurs spectateurs. Tout ceci a déjà coûté très cher aux contribuables, mais telles les cigales dans la fable, il leur restera l’hiver pour pleurer et… payer.
Le spectacle était à la hauteur des dépenses engagées, un peu clinquant mais bon-enfant. Quelques imprévus, Lady Gaga interprétant du french-cancan, un cavalier mécanique qui remonte le fleuve, Imagine de John Lennon très bien interprété par une chanteuse française sur un radeau électrique à côté d’un piano à queue. Du plus classique : des transgenres, des femmes à barbe et la communauté LGBTQIA+. Du transgressif aussi qui a poussé les évêques de France à protester contre une scène où ils ont vu une moquerie de la Bible.
Depuis cette mise en bouche, les jeux battent leur plein et les braillements fusent de toutes parts. Les journalistes hurlent dans le poste entre deux flashs de réclames au bénéfice des sponsors de ces JO, ceux des spectateurs peinturlurés en bleu-blanc-rouge qui braillent croyant ainsi soutenir leurs athlètes favoris, et, hélas, les braillements dont Cécile Dion nous a gratifié en se déchaînant depuis la tour Eiffel pour clôturer la cérémonie du 26 juillet sur une chanson d’Edith Piaf.
Même le président de la République, un peu inemployé en ce moment, vient montrer sa frimousse sur les stades afin d’occuper ses vacances d’été.
Toutes ces dépenses somptuaires sont peut-être bien employées mais elles sont superflues, en tout cas déplacées pour un pays surendetté dont les finances publiques sont en déficit systématique depuis 1974. Que les contribuables se rassurent, à peine le rideau tiré sur PARIS-2024 il faudra recommencer à payer pour préparer les JO d’hiver de 2030 attribués aux Alpes françaises à défaut d’autre pays candidat qui, peut-être, ont dû penser que c’était un peu cher payé pour ce que c’est et qu’ils avaient d’autres priorités à financer. La France remporte en tout cas la médaille toutes catégories pour la dépense publique volontaire, place qui n’est contestée par personne d’autre sur la planète.