Chauds les déficits

Il fait chaud en France, canicule, réchauffement climatique et tout le tra-la-la. Les chaines d’information en continu passent à l’infini des interviews de Mme. Michu confirmant qu’il « fait chaud » et les conseils aux seniors de bien s’hydrater. Les partis politiques rivalisent de critiques contre le gouvernement rendu presque responsable de cette vague de chaleur et d’idées novatrices pour dépenser l’argent des contribuables afin de lutter contre le réchauffement.

Le Rassemblement National (RN) annonce un « plan climatisation » de 40 milliards d’euros, La France Insoumise (LFI) propose de bloquer le prix de l’eau et d’instaurer un « congé climatique », le gouvernement parle de « quasi-gratuité des climatisations ». Un problème, une dépense annoncée et pas d’économie équivalente proposée pour compenser cette nouvelle dépense. C’est l’illustration jusqu’à l’absurde de la perte de contrôle des dépenses publiques au sein d’un pays qui est mal géré. Et n’oublions pas le financement des jeux olympiques programmés pour 2030 dans les Alpes françaises, les revendications des contrôleurs aériens, des professions de santé, des forces de sécurité, des chauffeurs de taxis, des débits de tabac, des écoles, des armées, des retraités, etc. etc.

La perte totale du sens de l’intérêt général dans la gestion des deniers publics, par essence limités, pose un sérieux problème à notre pays qui descend doucement les marches de la décadence financière qui aboutit immanquablement au rabougrissement politique. Le pire est à craindre.