Le patron de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) déclare dans Le Monde de ce jour :
« La leçon essentielle [de l’accident de Fukuschima], c’est qu’en matière d’accident nucléaire grave la doctrine probabiliste qui a largement prévalu à la conception initiale des réacteurs n’est plus acceptable par la société, au regard de l’ampleur des conséquences pour les populations et les territoires. De facto, elle consistait à faire l’impasse sur des risques à très faible probabilité. Or, même très improbable, un accident grave est possible. Même si elle est plus chère, l’approche déterministe aujourd’hui dominante en Europe et en France doit prévaloir…
Fukuschima nous oblige à imaginer l’inimaginable et à nous y préparer… »
Brrr… cela fait froid dans le dos !