Deux chefaillons à la dérive

Deux chefaillons en campagne se sont présentés devant les suffrages des militants de l’UMP. Le vote était hier et le résultat très serré, si serré d’ailleurs qu’il a fallu recompter des résultats, analyser quelques soupçons de bourrage d’urnes et donc reculer à ce soir l’annonce officielle des résultats par une commission Théodule de circonstance.

Nos deux apprentis chefaillons auraient pu avoir une attitude intelligente et mesurée dimanche soir et attendre la fin des travaux de la commission Théodule 24 heures plus tard pour enregistrer le résultat de cette élection psychodramatique. Il n’en fut rien et, dévorés par leurs ambitions personnelles, ces deux personnages se sont déclarés vainqueur dimanche soir vers 22h00 en s’accusant mutuellement de fraude.

Toute la journée d’aujourd’hui leurs porte-flingues ont défouraillé sur les plateaux télé jusqu’à ce que Copé soit déclaré vainqueur contre Fillon-costume-étriqué qui devait l’emporter largement selon les prévisions.

Ces deux pieds-nickelés auraient pu avoir un comportement d’Hommes d’Etat, ils ont choisi de s’étriper comme deux z’yva-casquettes-à-l’envers de banlieue. C’est affligeant et cela les classe pour la suite des évènements. En ce qui me concerne, ni l’un ni l’autre n’auront jamais ma voix dans une élection nationale. Aux commandes de la République ils seraient capables de déclencher une guerre nucléaire pour faire du tort à l’autre.

  • Conséquence de ce combat de coqs sur le déficit budgétaire de la République : nulle.
  • Conséquence sur un coup de barre populo de l’UMP : forte.
  • Conséquence sur l’envahissement des médias par Copé : à craindre.
  • Conséquence sur le développement de l’esprit : très négative.