M. Le Guen, ex-âme damnée de DSK, député socialiste rallié à Hollande, ancien médecin, chargé des questions de santé au PS et adjoint au maire de Paris déclare sur son blog auto-satisfait ce 25 novembre :
Je regrette l’échec de la réunion de Strasbourg qui était une des dernières occasions d’agir en commun avant l’arrivée du tsunami économique et financier qui nous menace gravement.
Blog Jean-Marie Le Guen
L’existence de femmes et d’hommes d’Etat semble faire gravement défaut en Europe, aujourd’hui, pour nous défendre.
Le Président de la République ne sait pas convaincre les dirigeants européens ni s’adresser aux peuples d’Europe : malheureusement, Nicolas Sarkozy ressemble plus à Edouard Daladier qu’à Charles de Gaulle ou François Mitterrand.
Il est pourtant primordial que la France arrive à convaincre l’Allemagne que la Banque centrale européenne doit remplir le rôle de la réserve fédérale américaine et de la banque d’Angleterre en étant le garant de la soutenabilité de l’économie européenne.
Le Guen, l’archétype de l’homme d’appareil, grenouillant à tous les étages depuis des années, potentiel prétendant à un poste de sous-ministre dans un gouvernement de gauche, si jamais il y en a un avant qu’il ne prenne sa retraite, passé par les écuries de l’UNEF, mâtiné de trotskisme, comme nombre de ses congénères.
On l’a vu dans ses œuvres un jour de remise de médailles scientifiques à la mairie de Paris il y a quelques années : mielleux, l’épaule basse, plus préoccupé de poser pour la photo prise par son attachée de presse ou de communication ou de pipeautage (bref une blondasse habillée haute-couture) que par les travaux scientifiques des récipiendaires.
Bon, Le Guen croit faire le cultivé en se référant aux accords de Munich, il ferait mieux de relire son Histoire de l’Europe il serait ainsi peut-être un peu plus intelligent et éviterait des comparaisons historiques fort mal-à-propos. Pourvu que l’on n’hérite pas d’un tel personnage comme ministre de la République.