Chirac, ex-président de la République (qualifié en son temps de Roi fainéant par Sarko l’agité du ciboulot) sort un deuxième tome de ses inintéressantes mémoires et répond au détour d’une page : il parle de son ennemi qui serait
« Nerveux, impétueux ne doutant de rien et surtout pas de lui-même ».
La presse en fait des gorges chaudes et relaye en boucle ces 12 mots pris dans les 600 pages du volume. En fait il n’y a rien à en dire, ce jugement est frappé au coin du bon sens et déjà ressassé depuis des années par les analystes, les politiques et surtout les électeurs, sans parler bien évidemment de celui qui s’est fait traiter de pov’con dans le très célébrissime et inoubliable « casse toi, pov’con » proféré au salon de l’agriculture et qui marquera l’Histoire de France. Qui peut feindre de découvrir que Sarko est nerveux, impétueux ne doutant de rien et surtout pas de lui-même ? Cela n’échapperait pas à un enfant de 5 ans !
Et si Chirac avait écrit que Sarkozy était calme, serein, modeste et réservé, l’aurait-on cru ?
Donc, circulons, il n’y a rien à voir.