Une campagne présidentielle qui promet

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La campagne pour les élections présidentielles d’avril 2022 est lancée et on peut craindre qu’elle ne soit au niveau des précédentes, c’est-à-dire plutôt affligeante. La multitude des candidats potentiels de l’extrême gauche à l’extrême droite les pousse à multiplier les promesses démagogiques et, pour ceux qui sont aux commandes, à accélérer les dépenses tout aussi démagogiques.

Kiro/Le Canard Enchaîné (19/05/2021)

Le pouvoir, lui, continue à distribuer les sous pour tenter de calmer la colère populaire. Le « nouveau monde » a rejoint l’ancien en abandonnant toute idée de retour à l’équilibre budgétaire et la modération du train de vie de l’Etat. L’argent « magique » a décérébré même les plus rigoureux. Tout cela se paiera un jour !

Valérie Pécresse annonce son intention de réunir une « conférence avec les partenaires sociaux pour augmenter les salaires nets sans que cela ne coute plus cher aux entreprises ».

Lire aussi : https://rehve.fr/2021/08/valerie-pecresse-a-des-idees/

Mougey/Le Canard Enchaîné (15/09/2021)

Anne Hidalgo propose de doubler les salaires des enseignants sur la durée du quinquennat.

Le pouvoir, lui, continue à distribuer les sous pour tenter de calmer la colère populaire. Le « nouveau monde » a rejoint l’ancien en abandonnant toute idée de retour à l’équilibre budgétaire et la modération du train de vie de l’Etat. L’argent « magique » a décérébré même les plus rigoureux. Tout cela se paiera un jour et les impôts ont d’ailleurs déjà commencé à augmenter !

Lire aussi : https://rehve.fr/2020/05/et-hop-une-premiere-augmentation-dimpot-a-lhorizon/

Il y a quelques années une tentative avait été faite d’introduire dans la constitution une « règle d’or » interdisant un budget des finances publiques en déficit. Cette mesure n’avait évidemment pas été adoptée tant la France est dépensière quelle que soit la couleur politique au pouvoir. Rappelons que le dernier budget de l’Etat équilibré (c’est-à-dire que les dépenses sont égales aux recettes, voire inférieures) date de 1974, date à laquelle le président Macron n’était pas encore né.

On pourrait peut-être essayer maintenant de constitutionaliser une « règle d’intelligence » forçant tout dirigeant ou candidat promettant d’augmenter une dépense « x » d’expliquer par quelle baisse de dépense « y » il compensera le coût de son annonce.