Règlement de comptes à N’Djaména

Stupeur et consternation chez les bonnes âmes du développement démocratique de l’Afrique, et du Tchad en particulier. Il semblerait qu’Idriss fort de sa victoire (assistée par l’armée française) contre ses rebelles, aient arrêté quelques opposants. Est-ce possible ? Oublie-t-on également que de Gaulle embastilla Salan et sa bande après le putsch des généraux d’Alger ? Evidemment ils n’ont pas été massacrés à la Santé comme risquent de l’être les opposants tchadiens dans les bas-fonds de N’Djamena. Ils avaient choisi leur adversaire, général certes, mais démocrate dans le fond ! On ne peut sans doute pas en dire autant de tous les galonnés africains, pourtant souvent formés à Saint-Cyr.