Dominique Strauss-Kahn (DSK) comparaissait dans une affaire de proxénétisme aggravé où il a été établit qu’alors qu’il était chef du Fonds monétaire international (FMI), la prestigieuse institution multilatérale chargée de la coordination du système monétaire international, il participait à des parties fines organisées un peu partout à l’occasion de ses déplacements professionnels par une bande de potes intéressés. Pour faire simple, il se tapait des putes dans des partouzes en qualifiant cette activité de « soupape de récréation », alors qu’il était (plutôt bien) rémunéré par le contribuable international pour s’occuper non pas de lutiner des créatures mais d’assurer l’équilibre du système financier international.
On sait que cette addiction sexuelle lui a valu de devoir démissionner du FMI avec perte et fracas. La justice française avait par ailleurs été saisie pour soupçons de proxénétisme car les objets de ces « soupapes récréatives » étaient des prostituées dûment rémunérées. Seulement DSK n’étaient pas au courant de leur « statut prostitutionnel » (SIC). Elles étaient rameutées et payées par la bande de potes de DSK qui devait croire qu’elles étaient folles de son corps.
Bref, la loi française réprime la prostitution mais n’interdit pas à un chef du FMI de partouzer dans des hôtels en France. C’est ainsi et le garçon a donc été relaxé. Il paraît qu’il a murmuré « tout ça pour ça » à l’issue du verdict !
Du coup DSK retrouve un peu de vigueur, si l’on ose dire, et vient refaire le zouave sur les médias, en l’occurrence Twitter.
DSK n’est pas pénalement coupable mais il n’aura quand même pas été complètement inutile pour les citoyens français de connaître le mode de vie de celui qui aurait pu devenir leur président. Espérons qu’ils s’en souviennent si jamais l’impétrant se mettait en tête de revenir sur le devant de la scène politique.
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