Le journaliste chroniqueur de musculeux des JO de Pékin n’aura pas accès depuis le centre de presse du coin aux sites web diffusant des informations « illégales ou nuisibles » soit la pornographie, la violence ou des contenus mettant en cause « l’unité et la sécurité nationale et les bases des principes de la Constitution ». Il s’émeut donc d’avoir été roulé dans la farine par les engagements de l’empire du milieu qui, lors de l’attribution des jeux, aurait promis une totale liberté de la presse à Pékin. Bon, les journalistes vont devoir commenter les exploits sportifs sans avoir accès à des sites de cul ni plus des sites tibétains. Il est vrai que regarder de l’athlétisme toute la journée pendant trois semaines doit être particulièrement soporifique, même si l’on est payé pour ce faire, alors une petite vidéo porno aurait permis de ragaillardir le chroniqueur devant sa page blanche. Eh bien nada mon pote, tu es bon pour te taper le marathon à la télé, les interminables qualifications du lancer de poids, ou les compétitions de Tai Kwan Do, sans pause récréative, et en plus tu devras faire ton article pour L’Equipe du lendemain malgré ton indigestion de noodles sauce aigre-douce ! Eh oui, c’est ça les jeux olympiques.