Du rififi à la Banque Mondiale

Le patron de la Banque Mondiale Wolfowitz continue à s’accrocher à son siège malgré son aveu d’avoir favoriser sa copine travaillant dans l’institution. C’est assez fort pour un pourfendeur de la mauvaise gouvernance des pays du tiers-monde bénéficiaires des prêts de la Banque Mondiale. Certains pays doivent se tenir les côtes à la lecture des conditionnalités anti-corruption imposées par la Banque dans ses programmes.

On ne sait plus qui a dit « le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument » mais il y a de ça. On a vraiment l’impression qu’un sentiment d’impunité totale, une perte de contact avec les réalités, animent les actions de nos puissants et ce n’est pas bien, même s’il ne s’agit que de corruption intellectuelle.