Des débats médiatiques vains

Une énième affaire de financement illégal de partis politiques français a été jugée hier et d’un coup d’un seul l’affaire du « Petit Emile » sur laquelle des journalistes de circonstance glosaient en boucle depuis une semaine sur les plateaux télévisés sans avoir rien à dire sur ce dossier couvert par le secret de l’instruction, pour une fois à peu près bien tenu. Il s’agissait juste d’attiser l’intérêt morbide de Mme. Michu sur le sort de ce malheureux gamin assassiné sans qu’on sache par qui.

Les médias sont passés à ce nouveau sujet sur lequel ils n’ont rien à dire. Ils se pourlèchent les babines et rivalisent d’éditions spéciales et d’experts capables de parler durant des heures pour ne rien dire, une performance. Evidemment c’est une histoire moins dramatique que la précédente.

Au moins le « Petit Emile » et sa famille retournent ainsi dans l’anonymat ce qui, compte tenu du tragique de ce fait divers est aussi bien.