Enfin une réponse scientifique à ce grand mystère de l’humanité : pourquoi les filles ont-elles toujours plus froid que les garçons ? Vous avez certainement remarqué que dès qu’une femme s’assoit en été dans une voiture climatisée la première chose qu’elle fait est d’ouvrir la fenêtre pour aspirer de l’air chaud, ou que dans les bureaux modernes où règne désormais l’air conditionné les filles sont constamment en train de se plaindre du froid !
La rubrique Science du New-York Times nous donne une explication à ce phénomène de genre en résumant une étude théorisant que pour des raisons métaboliques diverses et variées un homme de 40 ans pesant 154 livres génère 35% de plus et plus vite de chaleur qu’une femme de corpulence et âge moyen. La formule de calcul est très simple à comprendre : PMV = [0.303e-0.036M + 0.028]{(M – W) – 3.96E-8ƒcl[(tcl + 273)4 – (tr + 273)4] – ƒclhc(tcl – ta) – 3.05[5.73 – 0.007(M – W) – pa] – 0.42[(M – W) – 58.15] – 0.0173M(5.87 – pa) – 0.0014M(34 – ta)}
Les systèmes de climatisation/chauffage des bureaux ayant été formatés sur base de cette formule et au temps où il y avait peu de femme dans les bureaux, cela explique qu’aujourd’hui où il y a grosso-mode 50% celles-ci y ont plus froid que les hommes. L’étude recommande de prendre en compte cette nouvelle répartition de genre dans les bureaux et donc de remonter la température moyenne ce qui, accessoirement, irait en faveur de l’écologie :
If you have a more accurate view of the thermal demand of the people inside, then you can design the building so that you are wasting a lot less energy, and that means the carbon dioxide emission is less.
En France il est de tradition que ceux qui ont froid emporte le morceau sur les autres dans les lieux publics ou les bureaux, hiver comme été. Lorsque le chauffage ou la climatisation sont réglables, les hommes galants desserrent leurs cravates et laissent les femmes prendre les commandes de la température. Et lorsqu’ils assurent un suivi scientifique de celle-ci à l’aide du mercure d’un thermomètre ils s’entendent généralement répondre : « ce thermomètre ne fonctionne pas bien ! ». L’éternel féminin est très éternel… et très féminin.
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