La France du fouteballe a perdu le 11 juillet dernier la finale d’on ne sait plus bien exactement quelle compétition de ballon qui se déroulait à Paris. Avant de rendre les armes, ses supporteurs-avinés ont déployé une dernière fois toute leur capacité de nuisance et de bêtise. Dans le quartier du chroniqueur, certains d’entre eux avaient ressorti leur Vuvuzela, sorte de trompette allongée en plastique qui déclenche un déluge de décibels aussi gigantesque que l’absence de neurones de celui qui souffle dans son embout.
Un crétin en maillot de l’équipe de France qui souffle dans une Vuvuzela dans une rue de Paris est assuré de déranger (voire de réveiller) les centaines de citoyens qui résident dans la rue où est commis le méfait. C’est aussi et surtout le triste symbole de l’un des cancers de notre société : la perte de tout sens de l’intérêt général au profit des intérêts particuliers.
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