Il est bien Guaino, le colérique de l’UMP. Alors que le raide-comme-passe-lacet de Bordeaux appelait en juillet à ne pas vilipender la justice suite aux déclarations enflammées anti-juges de Sarko-l’agité, le colérique a répondu : « J’avoue que je commence à être un peu fatigué des leçons de M. Juppé, je le connais depuis trente ans… Je croyais que les épreuves de la vie avaient enfin débarrassé Alain Juppé de cette épouvantable arrogance, de cet épouvantable mépris dont il accable depuis toujours tous ceux qui sont en désaccord avec lui », sympathique allusion à la condamnation pénale du raide-comme-passe-lacet dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris.
Quelques jours plus tard Guaino-le-grognon-colérique a ajouté sur son petit camarade de bac à sable « Son bilan politique est nul… Lorsqu’il était à Matignon, il a mis en trois mois toute la France dans la rue… Le septennat s’est arrêté net. Qui dit mieux ? »
Quelle cacophonie ! Si les entreprises étaient gérées comme les partis politiques il n’y en aurait plus une seule debout mais l’irresponsabilité de notre système politique, et surtout de nos dirigeants, permet à des incompétents de rester en haut de l’échelle, ou à des contestataires de continuer à manger la soupe dans laquelle ils crachent. On a les dirigeants que l’on mérite !