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  • L’indécrottable maoïsme de l’intelligentsia française

    Jean-Luc Mélanchon, notre Mao de service favori, attaque Robert Ménard, trublion contestataire de Reporters sans Frontière, traité de personnage suspect dans sa demande de boycottage des jeux olympique de Chine. Mélanchon contre Ménard, c’est l’hôpital à l’assaut de la charité. Ah, l’intelligentsia française mondaine, quelle grandiose inutilité, quelle sidérante fatuité. Heureusement aujourd’hui elle n’est plus trop pernicieuse, juste sentencieuse, parfois futile malheureusement. Ceci-dit le texte de Mélanchon est intéressant.

    JE NE SUIS PAS D’ACCORD AVEC LE BOYCOTT DES JEUX DE PEKIN ET LA PROPAGANDE ANTI CHINOISE – Par Jean-Luc Mélanchon – 07/04/2008   

    (suite…)
  • Trop de suffisance peut nuire à la santé mentale

    Sa suffisance Laurent Fabius, fossoyeur du traité constitutionnel européen déclare qu’il pourrait « réfléchir » à sa propre candidature pour la présidentielle 2012 « si on revient vers davantage de sérieux et de compétence. »

    Bref, crâne d’œuf le Sérénissime se sent suffisamment sérieux et compétent pour assurer la fonction, poser son auguste postérieur sous les ors de l’Elysée et faire bénéficier la France de sa transcendante réflexion. Il faut l’entendre pour le croire !

  • Business frauduleux et cynique en Afrique

    On reçoit régulièrement des emails de correspondants africains proposant des affaires mirifiques. Déjà il y a vingt ans, en Afrique, le même genre de propositions circulaient par fax. Ce doit être désormais les enfants des escrocs de ce temps qui perdurent aujourd’hui. Le plus étonnant est qu’il y ait encore des gogos pour ce faire prendre à ces attrapes-couillons et y laisser des plumes :

    FROM MR USMAN KAMAL..
    BILL AND EXCHANGE MANAGER
    BANK OF AFRICA(BOA)
    OUAGADOUGOU BURKINA FASO.

    CONFIDENCIAL

    DEAR FRIEND,
    I AM THE MANAGER OF BILL AND EXCHANGE AT THE FOREIGN REMITTANCE DEPARTMENT OF BANK OF AFRICA (B.O.A) HERE IN OUAGADOUGOU, BURKINA FASO. IN MY DEPARTMENT WE DISCOVERD AN ABANDONED SUM OF $25 MILLION UNITED STATE DOLLARS (TWENTY FIVE MILLION US DOLLARS) IN AN ACCOUNT THAT BELONGE TO ONE OF OUR FORIEGN CUSTOMER (MR. ANDREAS SCHRANNER FROM MUNICH, GERMANY) WHO DIED ALONG WITH HIS ENTIRE FAMILY IN JULY 2000 IN A PLANE

    http://news.bbc.co.uk/1/hi/world/europe/859479.stm

    SINCE WE GOT THE INFORMATION ABOUT HIS DEATH, WE HAVE BEEN EXPECTING HIS NEXT OF KIN TO COME OVER AND CLAIM HIS MONEYBECAUSE WE CANNOT RELEASE IT, UNLESS SOMEBODY APPPLIES FOR THE NEXT OF KIN OR RELATION TO THE DECEASED AS INDICATED IN OUR BANKING GUIDLING AND LAW BUT UNFORTUNATELY WE LEARNT THAT HIS NEXT OF KIN DIED ALONG WITH HIM IN THE PLANE CRASH.

    THE BANKER GUIDLINE HERE A RESPONSABLE PERSON, AND WHO THE BANK CAN INTROSSTED THIS TREASURY AS UNCLAIMED FUND. THE RESQUEST OF FORIEGNER AS NEXT OF KIN IN HIS BUSINESS IS OCCASSIONED BY THE FACT THAT THE CUSTOMER WAS A FOREIGNER AND A BURKINABLE CANNOT STAND AS NEXT OF KIN TO A FOREIGNER.

    I AGREE THAT 30% OF THIS MONEY WILL BE FOR YOU AS A RESPECT TO THE PROVISION OF A FOREIGN ACCOUNT, 10% WILL BE SET ASIDE FOR ANY EXPENSES INCURRED DURING THE BUSINESS AND 60% WOULD BE FOR ME, THEREAFTER, I WILL VISIT YOUR COUNTRY FOR DISBURSEMENT ACCORDING TO THE PERCENTAGE INDICATED THEREFORE, TO ENABLE THE IMMEDIATE TRANSFER OF THIS FUND TO YOU AS ARRANGED, YOU MUST APPLY FIRST TO THE BANK AS RELATION OR NEXT OF KIN OF THE DECEASED INDICATING YOUR BANK NAME, YOUR BANK ACCOUNT NUMBER, YOUR PRIVATE TELEPHONE NUMBER AND YOUR FAX NUMBER FOR EASY AND EFFECTIVE COMMUNICATION AND LOCATION WHERE IN THE MONEY WILL BE REMITTED.

    UPON RECEPIT OF YOUR REPLY, I WILL SEND TO YOU BY FAX
    OR EMAIL THE TEXT OF APPLICATION. I WILL NOT FAIL TO BRING TO YOUR NOTICE THIS TRANSACTION IS HITCH-FREE AND THAT YOU SHOULD NOT ENTERTAIN ANY ATOM OF FEAR AS ALL REQUIRD ARRANGEMENTS HAVE BEEN MADE FOR THE
    TRANSFER. YOU SHOULD CONTACT ME IMMEDIATELY AS SOON AS YOU RECEIVE THIS LETTER. TRUSTING TO HEAR FROM YOU IMMEDIATELY.

    FOR FURTHER COMMUNICATION PLEASE CONTACT METHROUGH MY PRIVATE EMAIL ADDRESS: xxx@mixmail.com
    AM AWAITING FOR YOUR URGENT RESPONSE!!!

    YOUR’S FAITHFULLY,
    FROM MR USMAN KAMAL

  • Du rock à la politique

    Du rock à la politique

    Peter Garrett, ex-chanteur de Midnight Oil est ministre de l’écologie du gouvernement australien. Qu’est ce qu’on aimé les Midnight Oil durant les 80’s, dansé sur Beds are Burning :

    How can we dance when our earth is turning/ How do we sleep while our beds are burning !

    Et pourtant nous dansions quand même. Et Dead Heart, quel tube :

    We carry in our heart the true country/  And that cannot be stolen/ We follow in the steps of our ancestry/ And that cannot be broken/…/ Forty thousand years can make a difference to the state of thing/ The dead heart lives here.

    Allez, le leader d’un groupe qui a écrit de telles odes musicales à la planète a sa place au gouvernement, il sera largement aussi bon que les verts français dans les palais du VIIème arrondissement.

  • Mademoiselle K – 2008/04/28 – Paris la Cigale

    Mademoiselle K – 2008/04/28 – Paris la Cigale

    Ouahouhhhhhhhhh ! Mademoiselle K nous offre ce soir avec son groupe un déchaînement de guitares, d’énergie et d’humour. Une patrouille de 4 musiciens qui jouent (très) fort et électrique, Katherine en chef d’escadrille, grande liane en cuir noir qui ouvre le feu sur une Cigale bourrée à craquer et enthousiaste.

    Parisienne gouailleuse, 20 ans et quelques, au piano et à la guitare depuis l’enfance, des allures de Patti Smith du XXIème siècle, une musique brute et tendre, les Clash tendance féministe. Les riffs rageurs couvrent des textes touchants et révoltés. Son premier disque Ca me vexe est joué en rafale, le prochain, Jamais la Paix, annoncé pour juin est dévoilé sur le même rythme.

    1 heure trente de décibels et de sueur, seulement ralentie par quelques intermèdes à la guitare électro-acoustique. Un rappel torride démarré par une longue intro électrique, à genoux, pour Final : Même quand je ferme les yeux, je vois les gens/ et j’imagine vos vies où vous étiez là juste avant/ Pourquoi vous êtes venus ici ?/ Pourquoi vous êtes restés ?/ C’est que ça vous a plu ?/ Est ce que ça vous a plu ?/ Est-ce que vous reviendrez ?/ Est-ce que tu reviendras ?

    Oui, oui, oui hurle la Cigale tressautante pour faire revenir K. Seule en scène avec sa collerette noire elle joue Space Oddity de Bowie, juste pour nous, tout doucement, mais soudain la voix de Major Tom crie dans l’espace intersidéral lorsqu’il réalise… qu’il ne reviendra plus.

  • L’énergie de Rio

    L’énergie de Rio

    Le jardin botanique de Rio qui n’est que profusion tropicale : les palmiers touchent le ciel et toutes sortes de plantations se succèdent dans ce parc immense au cœur de la ville. Le patron du bistrot accueille le touriste français en fredonnant la Marseillaise, vantant la France de Monet et de Gaulle en servant un capuccino parfumé à la cannelle.

    Ipanéma, une immense promenade des Anglais écrasée sous le soleil, la plage est envahie par les cariocas en week-end : joggers qui courent sur le front de mer, surfeurs qui plongent dans l’écume, beach-volleyeurs bardés de vert et jaune aux couleurs de leur pays flamboyant, vendeurs à la sauvette qui décapitent les noix de coco pour en servir le lait à une population assoiffée d’exigences et de bien-être, jet-lag-massage sous les palmiers, baigneurs multicolores faisant la ho-la quand une série de grosses vagues explosent sur le sable blond, marcheurs de tous âges walkman collé aux oreilles. On ne sait plus où donner de la tête, la Girl from Ipanéma est multipliée à l’infini sur fond de bleu intense.

    Accoudé au bar d’une boutique délivrant des jus de fruit, glacés et multicolores, confectionnés à la demande, on regarde passer les hélicoptères qui croisent au milieu des buildings, les Boeings qui virent sur le Pain de Sucre pour se poser sur Santos Dumont entre mer et soleil, je me perds dans l’immense modernité de ce pays.

    L’avenue Pasteur, la place Claudel, le fort français à l’entrée de la baie. Pas sûr que l’incompréhensible mysticisme de Claudel n’ait grand-chose à voir avec la sensualité qui émane des Brésiliens. Ce n’est pas grave, ils marquent un peu de poussière de France au cœur de ce pays pressé.

  • Ipanema sous le soleil

    Ipanema sous le soleil

    Réveil au bruit des vagues d’Ipanema qui claquent 12 étages plus bas. Au-dessus des « pains de sucre », le Christ de Corovado est immense, à l’échelle du reste. Les bras largement ouverts, il protège la ville et le pays et cela semble plutôt efficace. Et il est tout de même bien plus positif et élégant qu’un Jésus crucifié et sanguinolent !

    C’est une explosion de couleurs, de chaleur et d’énergie. Le nouveau Monde est en marche et la vieille Europe n’a qu’à bien se tenir ! La baie est sublime d’espace et de beauté.

  • Retour de flamme

    Kerviel le trader-fraudeur attaque son employeur la Société Générale pour licenciement abusif, employeur à qui il a fait perdre 5 milliards d’euros du fait d’une fraude colossale. Il faut quand même faire preuve de culot, mais manifestement il n’en manque pas ! Il a d’ailleurs retrouvé du travail le chérubin dans une société de conseil en informatique… On croit rêver. On se demande quel genre de conseils il va prodiguer !

    L’avocat de la Société Générale a déclaré : « Je me réjouis que M. Kerviel ait retrouvé du Travail. Ça l’aidera à rembourser la Société Générale ». Il n’est d’ailleurs pas même sûr qu’il soit condamné à payer quoi que ce soit à son ancien employeur, surtout si l’implication de sa hiérarchie est prouvée, qui aurait fermé les yeux lorsqu’il gagnait des sous et réagi uniquement quand il s’est mis à en perdre. Il est d’ailleurs devenu le héros des foules et de l’internet ce Kerviel. Curieux retournement de situation pour celui qui a été à deux doigts d’entrainer sa banque dans la faillite et qui reconnaît sans aucune difficulté ses positions frauduleuses.

  • Des millions qui montent à la tête

    L’Autorité française des marchés financiers confirme de forts soupçons de délits d’initiés massifs chez le constructeur aéronautique européen EADS de la part d’une vingtaine de hauts dirigeants de la firme aéronautique. Dans un grand élan de naïveté on croyait encore que lorsque l’on est payé plusieurs millions (voire plusieurs dizaines de millions) d’euros par an, cela met à l’abri des tentations de malversation… Il n’en est malheureusement rien. Il n’est pas bon de rester naïf à un âge trop avancé.

  • La mort d’Aimé Césaire

    La mort d’Aimé Césaire

    Aimé Césaire est mort cette semaine. Un grand poète nous quitte. Au-delà des combats politiques ambigus il reste une œuvre poétique et intellectuelle magistrale.

  • Déprime dans la presse française

    La presse française coule. Le Monde lance un nouveau plan de restructuration pour tenter de survivre et de rester indépendant. Quelle tristesse !

  • Sarkozy et Carla

    Lecture de Paris-Match, dans le salon d’un coiffeur, qui consacre ses pages en papier glacé aux images de l’hyper-agité du bocal et sa Carlita se tenant amoureusement la main dans l’avion pour Londres. Mais qu’est-ce qu’elle peut bien lui trouver ? Cela restera un des grands mystères de la Vème République sur lequel se pencheront les historiens au prochain siècle, s’il y en a encore qui s’intéresse à la France.

  • Sarkozy et Carla

    Lecture de Paris-Match, dans le salon d’un coiffeur, qui consacre ses pages en papier glacé aux images de l’hyper-agité du bocal et sa Carlita se tenant amoureusement la main dans l’avion pour Londres. Mais qu’est-ce qu’elle peut bien lui trouver ? Cela restera un des grands mystères de la Vème République sur lequel se pencheront les historiens au prochain siècle, s’il y en a encore qui s’intéresse à la France.

  • La sexualité dans l’Eglise catholique

    Le pape en goguette aux Etats-Unis fait part de « sa honte »face à l’affaire des prêtres pédophiles qui ont été protégés par leur hiérarchie. C’est bien le moins qu’il puisse faire… C’est tout de même incroyable cette histoire : 3 000 prêtres poursuivis, 10% du clergé américain impliqué dans des histoires de touche-pipi ! Il y a vraiment un problème avec le célibat des prêtres mais il est peu probable que ce dogme risque de beaucoup évoluer avec Benoît qui n’est pas à proprement parler un révolutionnaire.

  • Ce sont souvent les mêmes qui trinquent

    Les prix des denrées alimentaires augmentent du fait de l’offre inférieure à la demande (et sans doute un peu de la spéculation, sport favori de notre bon capitalisme) et les pays du tiers-monde trinquent. On y voit même des émeutes de la faim. Pas facile de s’y retrouver puisque quand les prix sont bas les pays du tiers-monde trinquent également. Est-ce que les agriculteurs européens dont les exportations sont subventionnées par le contribuable communautaire lorsque les prix mondiaux sont inférieurs aux prix d’intervention rendent leurs subventions lorsque l’on se trouve dans une situation inverse ? Ce pourrait constituer une ressource à allouer au tiers monde non alimentairement autonome, après tout ce sont eux les premières victimes des subventions distribuées en Europe.

  • Blonde Redhead – 2008/04/17 – Paris le Bataclan

    Les Blonde Redhead nous ont offert ce soir une très troublante prestation musicale et artistique, à laquelle peu nombreux parmi les spectateurs ont pu rester insensibles.

    Devastations, un trio australien, donne le la avec un warm-up sombre et technoïde, composé de guitares larsénisantes et obsédantes. Three imaginary boys déployant leur créativité électrique dans l’univers du chaos.

    Les Blonde que l’on avait vus à Paris en 2007 en première partie de Air au Zénith sont cette fois-ci le point d’orgue de la soirée. Fruit de la rencontre artistique d’une paire de jumeaux italiens guitare-voix/ batterie et d’une chanteuse japonaise, enregistrant à New-York, le trio égrène la scène musicale arty de ses productions novatrices et délicates depuis une petite douzaine d’années.

    Après l’entrée en scène du duo italo-masculin-frisotant du groupe, Kazu débarque habillée d’une robe blanche et courte, brodée façon inuit urbain, les cheveux longs et raides, une frange masquant ses yeux. Elle s’empare d’une bass et lance Falling Man chanté par Amadeo le guitariste solo. Ils échangeront tout au long du show bass, guitare et vocaux en une étonnante symbiose, marque d’un fructueux travail de groupe et de composition. Kazu passe parfois au clavier tout en continuant à chanter, assise ou debout. La formation la plus efficace et la plus envoutante reste Amadeo à la guitare et Kazu au chant/ bass ou clavier.

    Les lumières sont tamisées tout au long du show, entretenant cette atmosphère entre deux eaux dans laquelle se coule si bien cette musique aux couleurs obscures mais aériennes.

    Les guitares sont stridentes, agiles et traitées grands espaces. Au-delà du déchaînement électrique des cordes, la voix de Kazu flotte bien haut dans les nuées et se propage sur nos épidermes ultra-sensibilisés par une telle énergique harmonie. Une espèce de fusion délicieuse qui nous emmène au paradis d’un rock subtil et dérangeant.

    Et lorsque soudain au détour d’un morceau Kazu se prend à danser elle plonge alors dans une transe solitaire et extatique que l’assemblée s’essaye à partager, mais elle est tombée de l’autre coté de notre réalité, dans un monde qui est le sien, toujours reliée à son public par cette voix transcendante qui nous touche au but, telle une éruption solaire se propageant à travers le vortex de nos sentiments. D’une sensualité déchirante ses pas de danse la promènent sur la scène derrière la cascade de ses cheveux brun-roux. Elle est ailleurs, dans son propre espace, celui de l’intimité de l’artiste où l’on est à la limite de se sentir incongru. Elle est touchante, gracile, débridée, sauvage, et chante si divinement sur une guitare new age parfaitement placée. Lorsqu’elle passe le relais du chant le show reste fascinant, la voix masculine d’Amadeo, tendue et haut perchée, est également troublante comme le reste Kazu concentrée sur ses cordes et ses mouvances.

    Les albums 23 et Misery is A Butterfly constituent l’essentiel de l’inspiration de ce concert (personne ne s’en plaindra) mené tambour battant, qui monte en intensité jusqu’à l’explosion finale de deux rappels exceptionnels chantés par Kazu. Sa voix émouvante, forcée dans les aigus, toujours à la limite de la brisure, susurre des paroles mystérieuses sur la guitare d’Amadeo. 23 est une perle de jade offerte dans son écrin velouté : Twenty three seconds/ All things we love will die/ Twenty three magic/ If you can change your life/… / He was a friend of mine/ He was a son of god/ He was a son of a gun/ He was a son of god. La sale frissonne d’émotion et s’accroche jusqu’à Misery is A Butterfly pour revenir en douceur vers un peu de sérénité et l’atmosphère douce-amère diffusée par la musique ce groupe.
    Quelques minutes après le retour des lumières, Kazu redescendue sur notre planète, s’assied sur le bord de la scène pour signer des autographes.

    Set list: Falling Man/ Dr. Strangeluv/ Spring And By Summer Fall/ In Particular/ SW/ The Dress/ Melody Of Certain Three/ Equus/ 10/ (We Are a Real Team) Harry and I
    Encore1: Publisher/ 23/ Melody
    Encore2: Silently/ Misery Is A Butterfly

  • Retour de flamme en Somalie

    Le pirate somalien s’est fait attraper ! L’armée française a récupéré une petite dizaine des membres de l’équipe qui avait arraisonné un navire de plaisance dans le Golfe, et au passage une partie de la rançon. Avec l’accord des autorités officielles somaliennes (ou ce qu’il en reste) ils ont été transférés en France où ils devraient être jugés. Bien joué ! Les prisons françaises seront sans doute plus sûres pour eux plutôt que les pistes en Somalie avec 2 millions de dollars dans les poches… Mais on ne donne pas cher de la peau des futurs otages français qui seront kidnappés en Somalie, mieux vaut aller passer ses vacances ailleurs pour les prochains mois !

    Lire aussi : Tourisme en Somalie

  • Absurdité capitaliste

    Dans Libération le patron de Total a un peu de mal à expliquer ses programmes de rachat d’actions. C’est l’ultime absurdité du capitalisme d’aujourd’hui, les entreprises à défaut de pouvoir générer des projets à 15% de rentabilité (taux exigé par les analystes financiers) choisissent de consacrer leur cash à racheter et annuler leurs propres actions. Le pire c’est que l’on calcule une rentabilité de ces rachats et qu’elle atteint généralement les 15% ! En réalité la véritable ultime étape est lorsque, comme dans le cas de la banque néerlandaise ABN, les actionnaires optent pour le démantèlement de leur entreprise et sa vente par appartement.

  • Retour de Berlusconi au pouvoir en Italie

    Berlusconi revient au pouvoir en Italie. Le clown vieilli reprend les commandes de la péninsule en changeant le nom de son parti comme à chaque élection, c’est maintenant Le Peuple de la Liberté. A quel niveau de décadence sont arrivées nos démocraties européennes pour se reconnaître de tels chefs ? On peut craindre plus simplement n’avoir que les dirigeants que l’on mérite, à Rome comme à Paris.

  • Goldfrapp – 2008/04/16 – Paris le Casino de Paris

    Goldfrapp au Casino de Paris ce soir, salle distinguée pour concert aseptisé. Alison Goldfrapp, chanteuse britannique trentenaire nous délivre depuis le début du millénaire, en duo avec son compère Wil Gregory, une musique électro-pop basée sur une voix superbe et des compositions élégantes. Elle est venue jouer ce soir Seventh Tree son dernier album pour un public parisien connaisseur et empressé.

    Syd Matters fait la première partie, un groupe français folkeu à la critique élogieuse, une entrée en matière un peu molle mais de qualité.

    Le groupe de musiciens de Golfrapp entre ensuite en scène, tous de blanc vêtus, guitare/ violon-guitare/ bass/ batterie plus deux femmes claviers-voix/ harpe-claviers-voix. Alison arrive, perdue sous ses boucles blondes, habillée d’une espèce de nuisette rose d’Arlequin à pompons, portée plutôt courte. On l’a vue plus agressive dans ses tenues de scène… Mais qu’importe puisque Goldfrapp c’est d’abord une voix, racée, douce, harmonieuse portée par des mélodies mélancoliques, parfois doucereuses. Le groupe en arrière fond diffuse parfaitement l’accompagnement, les deux vestales claviers et harpe assurent les chœurs discrets et efficaces. Le light-show est simple, développant une atmosphère de clairière ombragée.

    Comment ne pas tomber sous le charme d’une musique placée si parfaitement où elle doit être ? Tout est doux, c’est l’image d’un monde imaginaire forgé par une petite poupée sucrée, peut-être pas aussi naïve que l’on pourrait croire. C’est le choix d’une vision personnelle de la vie, d’une nostalgie douce-amère, d’un regard un peu flou sur ce qui nous entoure, d’un cheminement de traverse, d’un instinct de conservation où la perfection, la beauté sont érigées en méthode de survie.

    Quelques poussées de tension aux rythmes plus ou moins disco amènent un peu d’énergie dans cet océan de douceur (Caravan Girl).

    Alisson Goldfrapp, statue diétrichienne nous emmène avec elle au long de sa route d’éternité : Bring it on/ Come along/ On the road to somewhere/ Take our time/ Se the signs/ On the road to somewhere. Nous l’avons suivie ce soir, tous au comble du bonheur.

    Set list : Paper Bag (Felt Mountain – 2000)/ A&E (Seventh Tree – 2008)/ Utopia (Felt Mountain – 2000)/ Cologne Cerrone Houdini (Seventh Tree – 2008)/ Satin Chic (Supernature – 2005)/ U Never Know (Supernature – 2005)/ Road To Somewhere (Seventh Tree – 2008)/ Eat Yourself (Seventh Tree – 2008)/ Little Bird (Seventh Tree – 2008)/ Monster Love (Seventh Tree – 2008)/ Number 1 (Supernature – 2005)/ Strict Machine (Black Cherry – 2003) Ecore Caravan Girl (Seventh Tree – 2008)/ Ooh La La (Supernature – 2005)/ Happiness (Seventh Tree – 2008)/ Some People (Seventh Tree – 2008)

    Le Flyer