Qu’est ce qui peut pousser un patron milliardaire, propriétaire de La Tribune, qui perd de l’argent tous les mois, à vouloir acheter Les Echos, autre quotidien économique, assez comparable au premier ? Pour faire cette opération, il doit vendre La Tribune, se colleter une horde de journalistes sensibles de l’épiderme sur leur indépendance, assumer les critiques braillardes sur le mélange des genres, etc., tout ça pour des dividendes qui ne lui paieront même pas sa note de cigares. Comme souvent à ce niveau, ce qui guide Bernard Arnault c’est le même égo surdimensionné qui le poussait à faire pipi plus loin que les autres dans la cour de sa maternelle.