Le risque et la vie

Des français sont coincés un peu partout dans le monde suite au nuage volcanique islandais qui paralyse le ciel européen. Bien sûr ils se plaignent de ce que leur gouvernement ne leur paye pas l’hôtel dans les villes où ils sont bloqués ni n’affrète bateaux et bus pour les ramener sans délai à bon port.

Bien que notre parlement ait introduit le principe de précaution dans la Constituion (l’une des dernières déplorables lubies de Chirac « roi-fainéant ») ils en oublient que l’action humaine est sujette au risque et qu’un avion qui vole le lundi peut ne pas voler le mardi, voire s’écraser le mercredi. Donc le consommateur de voyages veut mutualiser ses pertes et les faire payer par le contribuable.

Pendant ce temps la SNCF continue sa grève comme si de rien n’était, quelques soient les circonstances. Des voyageurs éplorés ramenés tant bien que mal sur les aéroports encore ouverts du sud de la France campent à la gare Saint-Charles après avoir squatté les halls d’aéroports.

Tout ceci n’est quand même pas la fin du monde. Le peuple des touristes ferait mieux de méditer sur ce que disait ce vieux Joe Strummer (The Clash) :