DSK laisse sa femme Anne Sinclair répondre à une interview pour expliquer qu’elle ne souhaite pas que son mari rempile comme chef du Fonds monétaire international (FMI). Immédiatement les rédactions pipole et les politiques mondains bruissent de rumeurs sur le retour triomphal de Dominique Strauss-Kahn à l’assaut de l’élection présidentielle française. Mme. Sinclair s’ingère dans les affaires du parti socialiste pour rappeler les ambitions de son mari, pour ceux qui les ignoreraient, sans détourner la loi du Fonds monétaire international, qui paye les frais du ménage et apprécierait peu que son directeur général officialise qu’il pense à autre chose le matin en se rasant qu’à sa job description. Il est vrai que DSK a déjà contrevenu à l’esprit de la Loi du FMI en entretenant une relation sexuelle avec une de ses subordonnées comme expliqué dans le rapport indépendant de Morgan Lewis publié sur le site du Fonds après la révélation de cette affaire. La conclusion de ce rapport fut qu’il convenait de modifier le standard of conduct applicable to the management director pour en accroître le niveau d’exigence. On pourrait peut-être y ajouter que bobonne n’a pas le droit de s’exprimer au nom de son mari sur des médias nationaux ?
Impact de cette déclaration ménagère sur l’électeur français : nul !