La presse se noie dans le caniveau

Une tuerie en Savoie fait la une des journaux : 4 morts, 1 gamine gravement blessée et une autre (4 ans) retrouvée au bout de 8 heures cachée sous les corps de ses parents. Les mots manquent pour qualifier telle sauvagerie.

La presse zappe allègrement du Hollande bashing à cette affaire morbide ; et d’inviter sur ses plateaux des pédopsychiatres médiatiques pour leur poser une des questions favorites du journaliste racoleur : « que ressent aujourd’hui cette petite fille ? »

On imagine aisément le traumatisme durable subi par la gamine sans avoir besoin d’épiloguer devant Madame Michu avec des psychiatres de comptoirs.