Les journalistes savants et les analystes mondains glosent sans fin sur les « couacs » de nos gouvernants qui se prennent un peu les pieds dans le tapis de la communication déployé par les plateaux télé. Tout ceci n’a guère d’importance, ce qui compte c’est comment ces braves gens vont récupérer les 40 milliards d’euros qui manquent à la République en 2013.
On peut imaginer que le peuple se moque de ces querelles picrocholines qui ne dépassent guère les rédactions de Paris intra-muros. Les sondeurs obsessionnels devraient sonder les citoyens sur leurs centres d’intérêt pour savoir s’ils sont plus intéressés par connaître (i) qui a la plus longue quéquette entre Copé et Fillon ou (ii) quels seront les taux et les assiettes des impôts du budget 2013.