Les encagoulés corses continuent à s’auto-éliminer avec régularité et opiniâtreté. Aujourd’hui c’est un avocat local qui est flingué en pleine rue. On est toujours étonné de voir comment cette île arrive à rester en dehors des lois de la République. On ne parle même pas des niches fiscales dont bénéficient ses résidents depuis des siècles, pas plus que la prise en charge permanente par les contribuables des déficits abyssaux des compagnies maritimes qui relient le continent, mais plutôt de l’incapacité de la force publique à endiguer mafia et banditisme dans cette ile qualifiée « de beauté ».
Comment est-ce possible ? Est-ce que les encagoulés exercent des menaces contre les politiques, la justice et les forces de l’ordre ? Ont-ils corrompus les décideurs et les tiennent-ils par des dossiers compromettants ? Les voyous sont-ils protégés par les populations locales ? Sont-ils définitivement plus intelligents et vicieux que les enquêteurs ?
Cette permanence des comportements violents et asociaux laissent rêveur.