Entre deux règlements de compte de dealers, trois émeutes de fans de fouteballe, Marseille regarde son personnel politique rendre des comptes devant la justice. Les frères Guerini mis en examen pour corruption, et avec eux un nombre important de personnes du conseil général des Bouches du Rhône, voilà Sylvie Andrieux, députée socialiste de cette ville, condamnée à trois ans de prison dont une année ferme, 100 000 euros d’amende et cinq années d’inéligibilité pour détournements de fonds publics à des fins clientélistes commis au préjudice du conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur où elle est vice-présidente de quelque-chose. Elle aurait distribué l’argent du contribuable à tout va en accordant des subventions bidons aux copains et aux coquins. Elle a fait appel de cette condamnation. Tout ceci est bien marseillais mais guère brillant.