Guéant les doigt dans le pot de miel

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Claude Guéant, ex-ministre de droite et âme damnée de Sarko l’agité, a touché 500 000 EUR en provenance d’un compte à l’étranger et payé quelques dizaines de milliers d’euros en liquide. Ces joyeusetés ont été révélées par Le Canard Enchaîné et auraient été identifiées lors de perquisitions judiciaires effectuées chez l’impétrant dans le cadre de l’information judiciaire en cours sur d’éventuels financements libyens de la campagne électorale présidentielle 2007 de l’agité.

Rien de bien neuf sous le soleil, il y a du liquide qui circule, des sommes rondelettes sur des comptes privés. Nous somme dans le cadre d’une information judiciaire, il suffit que l’intéressé réponde aux questions du juge qui avisera si ce sont des faits légaux ou illégaux. Si l’on est dans le premier cas c’est la fin de l’histoire, circulez il n’y a plus rien à voir ; si c’est le second, un tribunal se prononcera in fine sur la culpabilité ou non du Guéant, et en attendant présomption d’innocence.

Hélas, hélas, hélas, plutôt que d’adopter une attitude sereine face à l’adversité, Guéant s’est précipité sur les plateaux médiateux et a passé son jeudi entier à tenter de s’expliquer dans les journaux, les radios et les télés. Il a raconté des bribes d’histoires maladroites, des tableaux vendus en Malaisie, des fonds secrets ministériels reçus à Paris ; c’est peut-être vrai, sans doute faux, certainement incomplet, sûrement inutile !

Guéant a agi comme une midinette attirée par une émission de télé-réalité, une guêpe aimantée par un pot de miel, les doigts d’un gamin se dirigeant vers la prise électrique. Personne ne l’obligeait à bondir face aux caméras mais il n’a pas su résister, s’imaginant qu’il pourrait embobiner le gogo avec ses historiettes en milliers d’euros. Mais qu’il ait dit la vérité ou non, cela n’aucune importance car personne de l’a cru. Cette incontrôlable attirance pour la communication vide de sens tue les politicards à petit feu, ils le savent et se précipitent dans le vide en criant banzaï ! C’est édifiant.