N’y tenant plus, Sarkozy décide de sa candidature à la présidence de l’UMP, parti conservateur à la dérive, et l’annonce sur Facebook, c’est plus chic et plus geek qu’à la télévision.
Sur le fond, rien de bien nouveau, l’ancien président commence par expliquer :
« J’ai pu prendre le recul indispensable pour analyser le déroulement de mon mandat, en tirer les leçons, revenir sur ce que fut notre histoire commune, mesurer la vanité de certains sentiments, écarter tout esprit de revanche ou d’affrontement. »
Le changement de sa personne est, comme toujours, son principal argument de campagne. Il devient de plus en plus difficile à faire admettre puisqu’après chacune de ses élections on s’aperçoit qu’il n’a pas changé, mais devant le vide sidéral de responsables politiques à la hauteur de la tâche, l’énergie de ce petit bonhomme ambitieux lui donne des chances de revenir au premier plan malgré sa (très) mauvaise éducation.
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