Platini, 60 ans, ex-fouteballeur recyclé dans l’affairisme, qui a perçu 1,8 MEUR comme solde du salaire d’un « travail effectué » pour la fédération internationale de fouteballe (FIFA) est radié de toute activité fouteballistique pour huit ans par une espèce de conseil de discipline de la FIFA. Il est coupable de « conflit d’intérêt et de gestion déloyale ». Le garçon en est tout contrit car cela l’empêche de présenter sa candidature à la présidence de… la FIFA !
Il a été condamné par ailleurs à une amende 74 000,00 EUR, par contre il n’a pas été contraint à rendre l’argent qu’il a encaissé de façon « déloyale », sans doute du fait d’un emploi fictif. Le petit monde franchouillard fouteux s’émeut que cet homme « qui a tant apporté au fouteballe français » soit ainsi sanctionné et qu’un représentant de l’hexagone ne puisse pas briguer la tête de la FIFA, institution à tendances mafieuses, basée en suisse, dont une bonne partie de l’équipe dirigeante est mise en examen pour corruption et certains de ses membres récemment extradés aux Etats-Unis par la Confédération Helvétique pour y rendre des comptes. Pas sûr que Platini ait beaucoup à perdre en ne pouvant plus prétendre à la présidence d’une telle institution.
Comme souvent en ce genre de circonstance on reste assez stupéfié du sentiment d’impunité qui anime ces personnages publics, qu’ils soient politiques ou sportifs, en tout cas médiatiques. Platini, comme Guéant, a piqué dans la caisse et cet acte est confirmé par la justice. Une attitude noble de leur part serait d’en prendre acte, de rester discrets et de passer à autre chose. L’un comme l’autre sont âgés, respectivement 60 et 70 ans, et devraient aussi comprendre qu’il est temps de passer la main aux plus jeunes, outre la nécessité de se faire oublier. Ni l’un ni l’autre ne laisseront de trace dans l’Histoire et personne ne s’en plaindra !
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