Avec la majesté d’un secrétaire général de l’Elysée annonçant la composition d’un nouveau gouvernement français, on assiste ébahi au spectacle d’un entraîneur de l’équipe de France de fouteballe dévoilant les noms des guignols-pousseurs-de-baballe surpayés qui défendront les couleurs de la République dans une compétition internationale devant se dérouler un mois durant en France aux frais de ses contribuables.
La presse, ou celle qui se prétend telle, rivalise en émissions censées éclairer les téléspectateurs et les lecteurs sur les aspects stratégiques de ces désignations. Alors force consultants spécialistes du sujet occupent les plateaux télé et les rédactions pour ânonner sur ce non sujet, répétant jusqu’à la nausée les mêmes phrases vides de sens. Et ce n’est qu’un début… L’hexagone va être connecté sur cette compétition abrutissante un mois durant, et cela se passera chez nous. Comme si la France n’avait rien de mieux à faire ni à financer que des matchs de pousseurs-de-baballe !
Tout cela sera précédé par le tennis de Rolland Garros dans le XVIème et suivi par des jeux olympiques au Brésil. Bref, 2 à 3 mois de paralysie des neurones d’une partie de la planète. Dans cet océan de vulgarité et de futilité, la bonne nouvelle c’est qu’un pays comme la France capable de dépenser tant d’argent et d’énergie pour des compétitions de sport n’est pas un pays qui se porte économiquement si mal que ça. Culturellement c’est une autre histoire !
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