Philippe Martinez, chef de la CGT porte sur sa déprimante moustache tout l’affaissement de la pensée syndicale française d’un autre âge. Son organisation n’est pas contente de la politique menée actuellement et a décidé de le faire savoir en initiant le maximum de nuisance dans un pays qui n’est déjà pas en grande forme. Quelques personnes bien utilisées dans des entreprises clés des secteurs de l’énergie ou des transports suffisent à fortement perturber l’économie et le plus souvent dans un cadre légal qui rend difficile toute réaction judiciaire. C’est ce qui est en train de se passer et l’on voit ledit Martinez balader sa moustache tombante dans les manifestations, voire même balancer quelques pneus dans les feux de joie organisés par les camarades devant les grilles d’entrepôts pétroliers bloqués ! Bref, la CGT se revigore à la tête d’un conflit délétère comme seule la France sait encore en générer.
Au-delà des discours à l’emporte-pièce de militants surexcités que l’on croirait revenus aux temps du Front populaire, la stratégie de ce syndicat est sans doute aussi d’afficher sa puissance vis-à-vis de l’opposition actuelle qui a toutes les chances de revenir au pouvoir en 2017 et annonce vouloir appliquer un programme économique libéral dont la loi « Travail » n’est qu’un très modeste avant-goût… Il va falloir faire avec la CGT, le message est clair.
La conclusion du conflit actuel risque d’influer sur les années futures. Si la loi « Travail » passe en l’état et si la CGT doit manger son chapeau, un gouvernement social-libéral aura donc facilité le lancement du programme libéral de la droite. Dans le cas contraire, il n’est pas sûr que la future majorité envisage de gaîté de cœur de se colleter avec ces syndicats moyenâgeux dès son arrivée au pouvoir, à moins de se relancer dans une nouvelle épreuve de force, peut-être cette fois-ci définitive !
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