On se souvient qu’en septembre 2016, deux femmes terroristes ont tenté vainement de faire exploser une voiture chargée de six bombonnes de gaz près de Notre-Dame. Devant l’échec de cette tentative, elles rentrèrent tranquillement chez elles où, l’aînée des deux retrouva son mari et ses trois enfants. La plus jeune et la plus déterminée, procédera à une attaque aux couteaux de policiers avec deux nouvelles complices quelques jours plus tard. Tout ce petit monde a ensuite été arrêté assez rapidement et est passé en procès ces derniers jours. L’inspirateur soupçonné de ces actes est un français installé dans la zone syro-irakienne et qui aurait été tué lors d’un bombardement ciblé de la coalition internationale, mais sa mort n’est pas totalement sûre.
Les deux principales accusées avaient 19 et 39 lors des faits, la seconde, mariée et mère de trois enfants, étant « tombée amoureuse » de la première sur Internet, celle-ci s’étant donné un profil de djihadiste masculin pour mener son entreprise de séduction… La révélation de sa vraie personne n’a pas découragé son « amoureuse » de mener l’attentat avec celle qui s’était convertie à l’islam quelques années auparavant. Si la voiture avait explosé le carnage était assuré dans l’une de ces petites rues qui cernent Notre-Dame. La plus jeune disait à l’époque : « Je vous attaque dans vos terres afin de marquer vos esprits et vous terroriser ». Il semble qu’elles aient voulu déclencher l’explosion en tentant d’enflammer du gas-oil, beaucoup moins inflammable que l’essence ordinaire, ce qu’elles ignoraient.
A la barre les deux femmes ont fait amende honorable, demandant pardon et affichant leur honte, déclarant notamment pour la plus jeune : « Je n’avais que des projets de morts à l’époque. Aujourd’hui, j’ai des projets de vie ». Evidemment personne ne peut affirmer si ces remords sont réels ou de circonstance. On sait ce qu’elles ont fomenté, on ignore si elles ont véritablement tourné la page. Lorsque l’on considère le niveau d’embrigadement intellectuel qu’elles ont subi et intégré pour commettre de tels actes, le doute est légitime. Elles ont été condamnées à 25 et 30 (pour la plus jeunes) années de prison. Les comparses ont été condamnées entre 10 et 20 ans.
Ainsi se clôt provisoirement cet épisode de terrorisme religieux purement féminin, mené à Paris par des femmes françaises converties ou séduites par l’islamisme. Provisoirement, car des appels ont été interjetés et, une fois les condamnations rendues définitives, elles auront bien un terme et les coupables sortiront de prison. Personne ne peut anticiper ni ce qui se passera durant leur emprisonnement ni ce qu’il adviendra à leur sortie. Tout reste possible, le pire comme le meilleur !