Nos avions quitté Éric Woerth sur sa critique de la diminution des emplois aidés et des aides au logement, ainsi que sa critique du projet de réforme du système de retraite à points, le voici revenu avec son programme détaillé pour la retraite du futur, toujours sur Tweeter bien entendu, qu’on en juge :
Il n’est pas certain qu’avec une si importante contribution intellectuelle la réforme n’avance beaucoup ni rapidement. Éric Woerth incarne de manière bien pathétique cette espèce de critique pavlovienne qui s’empare de l’opposition dès qu’elle n’est plus au pouvoir. De fait, la majorité actuelle mène une politique économique libérale et réformatrice qui, grosso-modo, a fait partie de tous les programmes électoraux de la droite ces dernières décennies mais aussi de la longue liste de ses promesses non tenues.
Éric Woerth, qui est par ailleurs président de la commission des finances de l’assemblée nationale et ex-ministre du budget sous la présidence Sarkozy, n’arrive pas à réfréner cette maladie de l’opposition systématique hors de toute réflexion et intelligence. C’est dommage, il ne se montre pas à la hauteur de sa présidence de commission ni de son passé d’ancien ministre. Il passe en tous cas beaucoup trop de temps à tweeter des messages insipides, temps qu’il ferait mieux de passer à travailler, peut-être pour proposer un contre-projet de réforme des retraites ?
Le garçon a 63 ans et il va falloir l’accompagner maintenant jusqu’à sa retraite bien méritée. Il n’aura pas fondamentalement démérité mais ne laissera pas un souvenir impérissable dans la vie politique française. Ce n’est dramatique non plus et la France s’en remettra.