« J’ai commis des erreurs mais pas commis de faute » répète en boucle un responsable de la fédération sportive des sports de glace accusé d’avoir couvert les agissements pédophiles de ses entraîneurs. Cela rappelle le « responsable mais pas coupable » du premier ministre Laurent Fabius impliqué dans l’affaire du sang contaminé en France à la fin des années 90’.
Dans l’affaire du sang contaminé, l’accusation porte sur le fait que des stocks de sang prélevés avaient été utilisés malgré les risques forts de leur contamination par le virus du Sida. Il y eut des morts par contamination « accidentelle » par ce sang impur.
Ces hauts responsables jouent sur les mots car il est difficile d’assumer les erreurs des autres, fussent-ils leurs collaborateurs. Dans un cas comme dans l’autre leur démission est ou a été en jeu. Il ne serait pas inélégant qu’ils s’exécutent mais n’oublions pas qu’ils ne sont pas les coupables ayant formellement commis les actes criminels, tout au plus les ont-ils couverts dans l’hypothèse où ils en furent informés, ce qui n’est pas même certain. Mais le peuple a besoin que des têtes tombent…