L’immigration agricole

C’est le printemps, les récoltes de fruits et légumes s’annoncent pour les jours à venir et l’habituel flux de travailleurs agricoles immigrés se tarit du fait de la fermeture plus ou moins hermétique des frontières nationales. Alors le principal syndicat agricole français fait appel aux bonnes volontés pour aller cueillir les fruits et légumes dans les champs. Il manquerait 200 000 travailleurs dans les champs :

Voici un effet plutôt inattendu de la fermeture des frontières. Et l’on découvre les travaux que les citoyens français ne veulent plus ou ne savent plus faire, et pour lesquels la République fait appel à l’étranger. C’est un bon exemple du sujet de la « démondialisation » qui devrait venir sur la table à l’issue de la crise. Si l’on veut résoudre cette dépendance à l’étranger pour notre agriculture il faudra juste trouver 200 mille personnes chaque année pour les 3 mois de récolte printanière. Pour cela il faudra peut-être augmenter les salaires versés ce qui accroîtra le prix du kilo de carottes payé par Mme. Michu au marché ; ou alors réquisitionner des travailleurs. Ce débat sera mené demain et promet nombre de polémiques franchouillardes, d’autant plus qu’il ne sera qu’un des sujets au milieu de bien d’autres similaires.