De reculades en reculades, le peuple français force ses dirigeants et élus à avaler leurs chapeaux.
- Il avait été envisagé d’introduire dans l’assiette de calcul de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) les œuvres d’art.
- Il avait été envisagé d’instaurer une taxe sur les propriétés immobilières des non-résidents.
- Il avait été envisagé de supprimer les panneaux avertisseurs de radars routiers.
Tous ces beaux projets sont tombés à l’eau sous la pression des divers corporatismes qui ont fait, avec une touchante unanimité, assaut de mauvaise foi et d’arguments spécieux sur le thème « Circulez, y-a rien à voir chez moi, allez donc voir ce qui se passe chez mon voisin. »
En ces temps de vaches maigres (voire faméliques) ce n’est quand même pas complètement illégitime de chercher à financer les dépenses de la République en allant taper là où il y a des ressources puisque l’on a du mal à réduire les dépenses. Si l’on veut faire diminuer les excès de vitesse il n’est tout de même pas complètement aberrant de vouloir surprendre les contrevenants pour les sanctionner. Eh bien non, le concept de radar pédagogique a été désormais inventé et tout le monde fait semblant de croire que la pédagogie suffira à mettre au pas la France de la bagnole. Bientôt on va penser à une cellule d’assistance psychologique pour les conducteurs pris en flagrant délit de survitesse.
Ce n’est pas grave, il ne reste que 1 500 milliards d’euros de dettes publique à rembourser, on expliquera aux créanciers que l’on va faire du remboursement pédagogique, ils vont adorer !